Une journée décoiffitudante

Thrope Park, Angleterrejeudi 2 octobre 2008

Le chiffre du jour : 28

Vingt-huit. C'est le nombre de fois que nous nous sommes retrouvés la tête en bas, durant la journée, pour notre visite à Thorpe Park. Ce qui fait une honnête moyenne de 7 par tour de montagnes russes.

Ca faisait longtemps qu'il était question d'aller passer une journée dans un parc d'attractions anglais. Après quelques tentatives infructueuses pour y aller avec les collocs, puis une tentative infructueuse pour y aller sans les collocs, nous avons profité de nos vacances et de la voiture de location pour aller y faire un tour ! Verdict : ça décoiffe. Alors pour l'occasion, je lance une nouvelle unité de mesure, la décoiffitude. Voici donc, par ordre de décoiffitude croissante :

Le X:\No Way Out

Dans tout parc d'attractions qui se respecte, il y a toujours la-montagne-russe-qui-donne-mal-à-la-tête, façon essoreuse à salade. Et à Thorpe, c'est elle. On est dans le noir, ça secoue, ça clignote de partout, ça s'arrête, ça repart, ça re-secoue, ça s'arette et ça se termine. Le tout sur un pseudo thème informatique / hi-tech / matrix pas crédible.

Indice de décoiffitude : mouais...

La balancoire géante

Le bateau pirate d'astérix, c'est de la gniogniote à coté. On monte, on descend, on remonte, sauf que le corps a 2 secondes de retard sur la force de gravité, et du coup, ça fait tout bizarre, mais c'est bien sympa !

Indice de décoiffitude : hihi :)

Le Nemesis Inferno vu du dessous

Le Nemeis Inferno

On repart sur une montagne russe, mais cette fois on a les pieds dans le vide et le rail au dessus de la tête, c'est impressionnant, on a l'impression de voler. Ca, pour voler, on vole dans tous les sens ! Quatre loopings qui s'enchaînent et on revient sur la terre ferme, avec la drôle d'impression qu'on est toujours à moitié à l'envers, à moitié à l'endroit, et à moitié dans un autre sens (même si on voit pas bien lequel)

Indice de décoiffitude : ouah !

La vrille infernale du Colossus... 4 fois la tête en bas !

Le Colossus

Là, on attaque les choses vraiment sérieuses : c'est haut, ça va vite, et ça met 10 fois la tête à l'envers par tour, dans la joie et la bonne humeur ! Les spirales, les loopings, les tunnels et les autres machins-en-trois-dimensions-que-je-peux-pas-expliquer se suivent à un rythme infernal, et avant d'avoir eu le temps de dire ouf mais après avoir perdu trois fois son dentier, on se retrouve à la sortie, sans même un léger mal de crâne. Une seule envie : recommencer !

Indice de décoiffitude : wouhaouyaou !!

STOOOOOOP. Ici ce situe notre limite de décoiffitude.
Le Stealth, vu du pied

Ce qui suit, on ne l'a pas tenté, quoique j'aurais bien fait le premier si il avait ouvert...

Le Stealth

Celui-là n'était pas ouvert, mais j'aurais hésité avant de me lancer dessus. Prenez des rails, et faites un circuit ovale avec. Bien. Maintenant, vous prenez un coté de l'ovale, et vous tirez dessus jusqu'a ce que son sommet atteigne 50 - 60 mètres de haut, avec des pentes à 90 degrés. Bon. Maintenant, on ajoute une rample de lancement qui envoie le train à l'assaut de la montagne à 130 km/h en 2 secondes. Voilà, c'est ça, le Stealth. Et en plus, pour nous narguer, il a tourné à vide toute la journée !

Indice de décoiffitude : aaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrggggggg

La turbo-tapette à mouches à réaction

La fameuse turbo-tapette à mouches

Bon, là on tombe dans le violent, bête et méchant. Imaginez une tapette à mouches, mais avec une tapette des 2 cotés du bâton. Au milieu du bâton : un axe qui tourne en faisant un bruit d'avion de chasse. Sur les tapettes : des gens, assis dans leur siège. Le tout qui tournoie à 15 mêtres au dessus du sol. Ai-je besoin de continuer ?

Indice de décoiffitude : beeeeeeuuurrrrk

A cela, on ajoutera la classique descente en bouées (marrant au Parc Astérix quand il fait 30°C, mais moins en angleterre lorsqu'il en fait 10), les petites voitures, le spectacle en 3D avec les lunettes de Polnareff sur la tête et le fameux sandwich jambon / olive / houmous / vache qui rit.

Quelle classe, n'est ce pas ?

Et donc voilà ! Nous avons pu enchaîner les attractions sans avoir à attendre plus de 2 minutes, aussi vers 15h30, nous avions suffisamment profité du parc pour pouvoir rentrer à Oxford, rendre la voiture et souffler un peu après une journée très riche en décoiffitudes ;)

Célia a réalisé son exploit de l'année : elle a dompté le Colossus !